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« L’enfant terrible du hardcore français«  vient de nous offrir « de quoi occuper vos/nos soirées,en ces temps compliqués » : un DJ set de sept heures, joué le 14 février dernier au club Basis d’Utrecht.

Le set s’articule en deux parties. La première risque d’étonner avec 28 minutes de nappes, de chants de moine tibétain pour un rendu assez atypique. Les chants tibétains sont connus leurs vertues apaisantes, toujours pour ne pas céder à la psychose.

Après une demi-heure d’écoute, on en oublierait presque ce que Manu le Malin aime faire le plus… du bruit. Nous voilà ensuite servi·e·s avec pas moins de 6h32 de son qui fracasse, entre techno, indus et hardcore. L’antidote parfait pour sortir de son état léthargique.

Il explique son initiative à Tsugi : « Après le patron tonton Garnier, c’est à mon tour de donner aux gens de quoi pousser les meubles durant ces temps difficiles. »

SOURCE : MIXMAG

Le Liban s’est taillé une solide réputation en matière de haschich durant les années 70/80 et début 90, ou il n’était pas du tout rare d’en trouver. Il a ensuite laissé la place au hash marocain pour plusieurs raisons : la première étant la répression sans pitié à l’encontre des producteurs et des consommateurs libanais depuis la fin de la guerre civile. L’autre raison principale étant la monté en puissance des communautés maghrébines en France, favorisant ainsi l’importation de hasch issue du Maghreb. Cependant on constate un effet involontaire de la guerre en Syrie sur l’approvisionnement : l’état et les radicaux étant trop occupés à se battre contre leurs voisins délaissent la chasse au cultivateurs, ce qui se traduit par une hausse de l’offre de libanais rouge dans les coffees hollandais.

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La vallée de la Bekka est le haut lieu de la production de hash au Liban, elle traverse quasiment le pays de part en part, son ensoleillement et son terroir sont idéaux pour la culture du cannabis. Cultiver le cannabis a toujours été plus profitable pour les paysans ici, mais comme des paysans riches sont en général des gens indépendants que l’on ne peut ni enrôler dans l’armé ni corrompre, cela ne fait les affaires de personnes, état comme rebelles et ils sont obligés d’user de moyens extrêmes pour protéger leurs récoltes. Comme d’habitude, la situation géopolitique du pays ainsi que son histoire sont très intéressantes, mais c’est un Hash Lab alors on va plutôt s’attarder sur le produit 😉

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La plante de cannabis (landrace) libanaise est petite, trapue et dense, elle a toutes les caractéristiques d’une indica, mais il semble qu’elle ai aussi une petite part de sativa. Les buds prennent en général une couleur rougeâtre vers la fin de la floraison.

Une seule plante mais deux hash : Le Libanais Rouge et Le Libanais Jaune.

Il apparait que le libanais jaune est fait avec les premières fleurs de la saison, alors que le rouge est fait avec celles de fin de saison, plus rougeâtres.

Le libanais rouge : le plus connu et celui dont raffole tous les amateurs, une puissance relativement correcte (même si c’est loin d’être aussi fort qu’un bon hash noir indien ou népalais), des arômes subtiles de pins et de résines, une combustion très propre, un effritage qui ne nécessite pas forcément de flamme, sa structure poreuse le rendant facilement friable. Cette même porosité peut s’avérer trompeuse car elle le rend plus volumineux que ce qu’il pèse réellement.

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Traditionnellement les plaquettes de 100 ou 200 grammes sont emballées dans des sacs en tissu type toile de jute, qui porte le sceau du producteur. Ces plaquettes sont encore facilement reconnaissables même une fois débarrassées de leur emballage, car on peut voir le quadrillage laissé par le sac de toile sur l’extérieur de la plaquette.

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Mon avis : Un très bon hash à ne pas rater, il fait parti de ceux qu’on oublie pas : que ça soit pour son odeur, sa texture, son gout ou bien son effet délicat mais singulier.

Le libanais jaune : moins compressé, il donne encore plus une impression de « gros gramme » que le rouge, il est beaucoup moins fort, son arôme est plutôt boisé et bien moins prononcé. C’est donc un moins bon hash contrairement à ce que l’on pourrait penser, même si il existe surement des libanais jaunes d’exceptions. Il est considéré comme le hash de « monsieur tout le monde » au Liban, celui qui permet d’assurer sa journée de travail sans problèmes. On n’en trouve apparemment plus du tout en Europe, surement éclipsé par le succès du rouge.

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Le hash libanais (comme le marocain) est toujours tamisé puis pressé, exception faites de la « Red Lebanese Honey Oil » qui fit fureur dans les années 70 et qui est devenue introuvable.

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Document rare : La grille des différentes qualités de hash sur le marché au Liban entre 1970 et 1980, on y voit même le nombre de fils/inch de chaque tamis ainsi que la taille des mailles en micron :

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Bonus 1 : L’article de High Times magasine sur la famille Jaffra, la fierté de la Bekka, la famille qui produit le plus de hash au Liban.

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Bonus 2 : visite chez des agriculteurs dans la vallée de la Bekka, sous titré en français (à voir !!).


source de la vidéo : Alchimiaweb

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